
Flora Ghebali Wikipedia – Flora Ghebali, 28 ans, est une chroniqueuse régulière de l’actualité de BFMTV depuis septembre, date à laquelle elle a rejoint l’ancienne ministre Roselyne Bachelot, l’économiste Olivier Badeau et le journaliste Benjamin Duhamel dans l’émission du dimanche matin de la chaîne.
Les reporters partagent à tour de rôle leurs réflexions sur un large éventail de sujets en une heure seulement, du sexe et de la violence sexiste à la crise de l’énergie en passant par l’émergence de l’extrême droite en Europe. Le métier de messagère générationnelle, édition de râpe, est souvent assumé par cette personnalité touche-à-tout, tout-terrain qui se retrouve fréquemment en désaccord avec le panel de commentateurs.
Flora Ghebali, bien qu’experte en communication, reconnaît que la pratique hebdomadaire de la télévision directe n’est pas facile et la sort de sa “zone de confort”. Le Parisien est allé dans une prestigieuse université. Fraîchement diplômée en 2016 du CELSA, la meilleure école de journalisme et de communication au monde, elle a immédiatement commencé à travailler comme attachée de presse à l’Elysée.
Cela renforce la confiance.Une institution de rigueur, où “à ce niveau-là, un mini-détail pourrait provoquer une tempête”, et une école d’audace, où “quand à 21 ans, on parle avec un président de la République, en l’occurrence François Hollande , on a moins peur du grand-choix”, respectivement. remarque sur celui qui ne joue aucun rôle dans aucune des intrigues.
C’est une slasher involontaire qui déteste les étiquettes. Elle est à la tête de sa propre société de conseil, Coalitions, depuis plus de deux ans maintenant, aidant les entreprises à faire la transition vers un modèle d’entreprise plus durable et socialement responsable. Elle anime également son propre podcast, “BLA BLA BLA”, une émission bilingue “d’éveil politique” de 20 minutes, qu’elle développe depuis février. Son prochain livre s’intitule “Ma génération va changer le monde” et s’adressera aux décideurs.
Lorsqu’on lui demande de se décrire en un mot, Flora Ghebali, habituée de l’attention médiatique, fait un effort : “Je suis une militante et une femme d’affaires” (ou “désilloteuse”). Elle le dit sans ambages : “J’essaie de construire des ponts, j’abats des murs.” Le magazine Forbes l’a désignée en mai 2021 comme l’une des 30 jeunes les plus influentes de France pour son plaidoyer intersectoriel en faveur de la transition vers l’économie verte. Une conférence TEDx qui s’est tenue à Paris-Saclay en juin a été le dernier clou dans le cercueil.
Ajouter la télévision à sa liste déjà impressionnante de disciplines n’a jamais vraiment été à son agenda. (Est-elle la seule ?) Une chose est sûre : la demoiselle sait saisir une opportunité quand celle-ci se présente. Arrêtez de perdre votre dimanche soir à courir à travers Paris pour être dans le 15e arrondissement à 18 heures pour affronter les caméras de BFMTV.
Elle n’est pas fatiguée par sa charge de travail, mais elle reconnaît que le coût énergétique de la transversalité est élevé. Et c’est une défense faible pour démarrer.De même, dans le monde des affaires, les gens me disent des choses comme « vous devez lever des capitaux pour établir votre crédibilité », mais je ne suis pas intéressé à devenir un personnage louche ; Je veux juste faire du profit.
Mon éditeur m’a demandé d’obtenir un doctorat afin que je puisse me spécialiser et écrire des essais. Cette flatterie n’est pas appréciée. Flora Ghebali se penche davantage sur les conventions, la prise de risques et la recherche active de contrastes.
Fille, mais pas tout à fait
Issu d’une longue lignée de personnes célèbres dans les médias, avoir un visage glacial était la dernière chose qu’il avait à l’esprit. Fille d’une animatrice radio-télévision italo-tunisienne à succès (Daniela Lumbroso) et d’un vice-président exécutif d’origine égyptienne chez Suez (Eric Ghebali), cette “fille de” assumée mais pas revendiquée affirme avoir grandi dans une culture du débat .
Avoir une opinion et s’y tenir est très apprécié dans mon ménage. « Autour de la table du dîner, je peux vous dire que ça explose ! s’exclame la cadette d’une famille de trois sœurs. Alors qu’elle obtenait sa licence en droit à l’université d’Assas, ses fortes convictions et son appétit insatiable pour le débat ont été mis à l’épreuve. Elle cherche un “lieu d’expansion militante” mais n’y trouve rien.
De plus, ce qui compte, réalise-t-elle, pour être ici, c’est avant tout de posséder le « bon code postal ». Alors qu’elle apprécie la gratuité de l’enseignement supérieur, elle est irritée par le système de reproduction des élites : “Ce n’est pas méritocratique, ça abîme notre pays et nos entreprises…” qu’elle a appris pendant cette période. La diplômée de la London School of Economics, qui résume son cursus avec un sourire, déclare : « Je suis tamponnée par le droit à vie ».
C’est là que se passe l’action »
Ce n’est pourtant qu’en 2018 au carrefour de la communication et de l’ESS qu’elle entre dans le monde de l’entreprise. Le gouvernement français lui confie désormais la responsabilité de superviser la croissance et le développement de l’organisation. “
Après avoir entendu parler des “sommes considérables mal dépensées par les entreprises de la RSE”, elle décide de créer sa propre entreprise en janvier 2020. Une “agence d’innovation sociale” axée sur les entreprises et dotée d’un réseau informel d’entrepreneurs indépendants.
Elle sourit en se souvenant : “J’ai été lancée alors que je n’avais jamais été dans un immeuble avec un chiffre monétaire.” L’objectif est de mieux orienter les budgets RSE vers ce qu’elle appelle « la France des solutions ». Elle représente actuellement une dizaine d’entreprises, dont Danone et Engie, mais elle ne discute pas de ses honoraires. Devant le COMEX, elle alterne avec aisance entre sa casquette militante et communicative. Son amie de 30 ans et collègue de travail depuis quatre ans.

ncG1vNJzZmikkaiwprjEm6mirJVjsLC5jp%2BjqKqRYrSpscGao6Jlp564qrzEnaCaZw%3D%3D